[...] juge si j'ai raison d'appeler cette foule un désert, et de m'effrayer d'une solitude où je ne trouve qu'une vaine apparence de sentiments et de vérité, qui change à chaque instant et se détruit elle-même, où je n'aperçois que larves et fantômes qui frappent l'œil un moment et disparaissent aussitôt qu'on les veut saisir. Jusques ici j'ai vu beaucoup de masques, quand verrai-je des visages d'hommes ?
[...] juge si j'ai raison ...
Citations liés
Les gens s'attendent toujours à ce que les traîtres aient un visage de traître.
Alfred Bester
CRÉON : On est tout seul, Hémon. Le monde est nu. Et tu m'as admiré trop longtemps. Regarde-moi, c'est cela devenir un homme, voir le visage de son père en face, un jour.
Jean Anouilh
De même que la valeur de la vie n'est pas en sa surface mais dans ses profondeurs, les choses vues ne sont pas dans leur écorce mais dans leur noyau, et les hommes ne sont pas dans leur visage mais dans leur cœur.
Le temps est ce que nous sommes.Il est sur notre visage,dans nos silences,dans notre attente.Méritons le temps de la patience et des jours où rien n'arrive.
Visage d'ange mais c'est un diable. Princesse redoutable. Préfère le maniement du sabre à l'apprentissage du piano, les courses à cheval aux ragots. Déteste les jérémiades.
Rébecca Dautremer
Citations du même auteur
La patience est amère, mais son fruit est doux.
La première loi du bonheur est le respect des autres.
Le calme est le bien le plus précieux des hommes.
La tentation est un jeu dangereux où il est facile de perdre. C'est pourquoi il faut être prudent et réfléchir à chaque pas.
Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère de prochain d'ami de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. Ils ont cherché dans les raffinements de leur haine quel tourment pouvait être le plus cruel à mon âme sensible, et ils ont brisé violemment tous les liens qui m'attachaient à eux. J'aurais aimé les hommes en dépit d'eux-mêmes. Ils n'ont pu qu'en cessant de l'être se dérober à mon affection. Les voilà donc étrangers, inconnus, nuls enfin pour moi puisqu'ils l'ont voulu.